📷 Envoie-nous tes photos de🍁 En savoir plus

Appuyez sur ESC pour fermer

Moisissure dans la culture du cannabis – comment la reconnaître, la combattre et prévenir son retour

  • 15-août-2025
  • 1 minute de lecture
  • 867 Views

Quiconque a déjà cultivé du cannabis sait que ces plantes peuvent être aussi gratifiantes qu’exigeantes. Parmi les nombreuses menaces qui pèsent sur une récolte, il en est une particulièrement sournoise : la moisissure. Elle apparaît discrètement, souvent au moment où l’on croit que tout se déroule parfaitement. Puis, en quelques jours, elle peut transformer de belles fleurs aromatiques en amas grisâtres et cotonneux, bons seulement à jeter.

Comment reconnaître la moisissure sur le cannabis
Le coupable le plus fréquent est Botrytis cinerea, mieux connu sous le nom de pourriture grise ou moisissure des têtes (bud rot). Au début, elle semble inoffensive – un léger duvet clair sur les feuilles ou les fleurs. Au fil du temps, elle s’assombrit, devient duveteuse, et les tissus végétaux en dessous commencent à pourrir. Sur les fleurs denses, le problème est d’autant plus perfide que la moisissure se développe de l’intérieur vers l’extérieur, laissant la couche externe paraître presque intacte. C’est pourquoi les cultivateurs expérimentés apprennent à « toucher avec les yeux » – à repérer de subtiles variations de couleur, de texture et d’odeur.

Pourquoi la moisissure attaque
Rarement due à un seul facteur, la moisissure prospère là où l’humidité est trop élevée, la circulation d’air insuffisante et les fleurs trop compactes. Un été pluvieux en extérieur, l’absence de ventilateurs dans une tente de culture, ou un arrosage tardif dans une pièce fraîche – tout cela crée des conditions idéales pour le développement fongique.

Comment lutter efficacement contre la moisissure
La rapidité et la fermeté sont essentielles. Les parties infectées doivent être retirées immédiatement – idéalement à l’aide de ciseaux ou d’un scalpel, en coupant avec une marge de tissu sain. Les outils doivent être désinfectés (l’alcool isopropylique fonctionne bien) afin d’éviter de propager les spores. Si l’infection est étendue, il est parfois préférable de récolter prématurément plutôt que de risquer de perdre l’ensemble de la récolte.

La prévention – meilleure arme du cultivateur
Combattre la moisissure est une chose, mais la prévenir est la clé.
Quelques règles qui sauvent des récoltes :

  • Contrôler l’humidité – en floraison, maintenir l’hygrométrie autour de 40–50 %.
  • Assurer une bonne circulation d’air – les ventilateurs doivent faire bouger les feuilles doucement, sans les abîmer. Le mouvement de l’air rend l’installation de la moisissure plus difficile.
  • Arroser intelligemment – éviter les excès d’eau et les arrosages tardifs, lorsque la température baisse.
  • Éclaircir la canopée – retirer l’excès de feuillage pour que la lumière et l’air atteignent le cœur de la plante.

Pourquoi la moisissure aime revenir
Une fois installée, la moisissure peut laisser des millions de spores microscopiques dans l’espace de culture et sur le matériel. C’est pourquoi, après une infection, il faut nettoyer soigneusement toute la zone – y compris les filtres, les ventilateurs et les parois de la tente. En culture extérieure, il faut garder à l’esprit que cultiver plusieurs saisons de suite au même endroit augmente le risque, surtout si des plantes sensibles à Botrytis poussent à proximité.

Conclusion
La moisissure est un adversaire à ne pas sous-estimer. Elle enseigne la patience, la discipline et la vigilance – car dans la culture du cannabis, chaque détail compte. Et lorsqu’on parvient à terminer un cycle complet sans le moindre duvet gris, la satisfaction de la récolte est d’autant plus grande.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published. Email is optional. Required fields are marked *

Votre expérience sur ce site sera améliorée en autorisant les cookies. En savoir plus